dimanche 28 août 2016

Pour certains il s’appelait Izuchukwu Ezimoha et pour d’autres, Michael Titus Igweh. Ce nigérian de 35 ans a été exécuté en Indonésie, après avoir été condamné à mort, pour trafic de drogue. Le corps de celui-ci, rapatrié au Nigeria, a été enterré dans son château, d’une valeur d’environ 50 milliards de FCFA. Un édifice construit par ce jeune homme dans son village situé dans l’Etat d’Anambra (Sud-est du Nigéria).

Selon la sœur du défunt, la police indonésienne avait appliqué l'électricité à ses parties intimes pour le forcer à avouer possession d'héroïne. La dernière demande de Michael Titus Igweh était de voir sa femme et sa famille pour la dernière fois.


En Indonésie, quatre trafiquants de drogue condamnés à morts, dont trois Nigérians, ont été exécutés le mois dernier. La police et la justice ont pris les choses en main, avec sa «guerre contre la drogue », bien que 10 autres exécutions prévues aient été retardées. Le gouvernement indonésien a ignoré les appels internationaux à la clémence.


Procureur général Muhammad Prasetyo a déclaré: « Notre combat contre les crimes de drogue est pas terminée et elle continuera. Nous maintiendrons notre engagement, notre fermeté et notre constance ».

Environ 152 personnes sont toujours condamnées à mort en Indonésie. Parmi ceux-ci, des trafiquants de drogue condamnés en provenance des Philippines, la France et la Grande-Bretagne, selon le Bureau du procureur général.


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