dimanche 28 août 2016


Les tubes, il en fait à la pelle. Mais jusqu’à une date récente, on ne comptait pas de chanson d’amour dans le répertoire de Bebi Philip.C’est chose faite à l’occasion de la Saint Valentin.Et surprise, le chanteur se livre dans cette causerie qui sent l’odeur de la flèche de Cupidon.
• Tu faisais du jazz avant de te lancer dans le couper-décaler…
- J’ai fait du jazz, mais avant ça, c’était la musique religieuse à l’église. Je me suis intéressé ensuite au jazz quand j’ai commencé à travailler avec Freddy Assogba. Il avait un orchestre qui s’appelait Akwaba Groove et on jouait dans les pianos- bars. J’étais d’abord pianiste avant de me mettre à la guitare.
• Comment du jazz tu passes au couper-décaler ?C’est un peu le jour et la nuit quand même…
- Oui, c’est différent, mais c’est de la musique. En fait, depuis l’enfance, j’aime tout ce qui bouge. Même à l’église, je prenais plaisir à interpréter des chants dansants. Mais, je pense qu’avoir eu toutes ces expériences se ressent dans mes productions musicales. Cela m’a formé et je prie beaucoup pour que mon esprit s’ouvre de plus en plus car ma musique est un brassage de genres.
• Tu aurais arrangé le dernier album de Deza XXL…
- Deza ?Non !
• Jamais travaillé sur son dernier album ? Réfléchis bien…en studio…
- Je ne m’en souviens pas (pause  et silence).
• Il a fait les arrangements chez Freddy Assogba. Tu as travaillé sur l’album…
- Je ne m’en souviens pas… (Eclats de rire).Heu, oui oui, bon j’étais là, mais on faisait des répétitions avec l’orchestre.Il arrivait parfois que j’assiste aux séances, mais j’étais petit, en mode apprentissage, en formation.Et cela me fascinait quand je voyais les gens travailler. Peut-être que j’ai joué des guitares sur certains titres, car je suis musicien à la base, mais les arrangements sont de Freddy Assogba.
• Le musicien que tu es, est-il satisfait des productions du couper-décaler ? Celles des autres…
- Ce n’est pas tout qui me plaît, pour être franc. Mais ça marche et du moment où les gens arrivent à égayer le public, à faire consommer leur travail, ça ne me pose pas de problème. J’écoute tout et ce qui n’a pas été bien fait, il y a des éléments à exploiter pour mieux retravailler, perfectionner ça.
• Je ne vais pas te demander le titre que tu n’aimes pas le plus en la matière…
- Non non non (rires).
• Mais, il y a un genre musical dont tu as horreur et que tu ne te vois pas en train de faire
actuellement…
- Le zouk (Eclats de rires).
• Comment ça ?
- Je n’aime pas le zouk. Je trouve ça trop lent…Mon prochain album qui sortira sera 50% couper-décaler et 50% world music. Du RnB, du reggae, de l’afro music, tout sauf du zouk. Mais je fais des musiques pour les chanteurs de zouk et c’est ça qui est paradoxal. Pour les autres, oui, mais pour moi-même, non !
• Dans quelques jours, c’est la Saint Valentin. Que symbolise l’amour pour toi ?
- Sans amour, on n’a pas confiance en soi. Il faut se sentir aimé pour avoir de grandes motivations dans la vie. L’amour est une richesse, quelque chose de très important.  L’amour, c’est la force.
• La Saint Valentin, tu t’y intéresses ?
-J’ai quelqu’un que j’aime et forcément la Saint Valentin ne passe pas inaperçue dans ces conditions.
• Tu es du genre à faire des cadeaux le 14 février ?
- Je fais des cadeaux tout le temps, quand je peux. Je n’attends pas un jour spécial.
• Et toi, tu en as déjà reçu à la Saint Valentin ? Si oui, qu’est-ce qui t’a marqué en la matière ?
- J’ai reçu des chaussures de la part de ma meuf, mais il paraît qu’offrir des chaussures en amour, ça porte malheur car la relation capote. Mais franchement, cela n’a pas été le cas pour moi. Et c’est une chance.
• Et le plus beau cadeau qu’elle ait reçu de toi ?
- C’est de l’aimer, tout simplement…
• Tu as l’air d’être un mec romantique…
- Pas vraiment. C’est sûrement la raison pour laquelle je n’aime pas le zouk. C’est mon manager qui est romantique (rires). En fait, je suis tout le temps parti. Et ça fait que je consacre peu de moment à ma copine, mais il arrive qu’on essaie de trouver des pauses pour sortir, se faire plaisir. On gère comme ça.
• Le 14 février, tu joues en live au Pam’s, mais dans ton répertoire, il n’y a pas de chansons d’amour…
- Ah si, j’en ai une qui sortira à la fin du mois. Elle s’intitule «Move dadass» et parle des célébrités qui ne sont jamais là, qui ne sont pas toujours disponibles pour leur partenaire. Et à chaque fois, il y a des gens qui essaient de déstabiliser le couple avec des racontars. Alors dans cette chanson, je demande à nos amours, de ne pas prêter attention à ce genre de choses, car dans un couple, c’est la confiance, la communication, la complicité qui doivent primer pour que ça fonctionne.
• J’ai entendu dire qu’il y a une célébrité sur laquelle tu flashes ?
- (Sans hésitation) Konnie Touré de radio Nostalgie.
• C’est quoi qui te tue chez elle ?
- Sa façon de parler, son sens de l’humour. Elle est pleine de vie, cette fille.
• Et pourquoi tu ne lui dis pas ? Tu sais où la trouver non ?
- Je lui ai dit ! J’ai même sa photo de profil dans mon what’s up.
• Et ?
- Échec pour l’instant. Elle dit que je suis son petit frère, mais je suis très patient.

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